Après un trajet en train où nous avons pu apercevoir de beaux paysages, nous voici arrivés à Yogyakarta.
Dès notre arrivée, nous nous sentons plus à l’aise qu’à Jakarta.
Yogyakarta est le coeur artistique et intellectuel de l’île de Java.
Le premier jour, nous avons décidé de visiter la ville.
Nous avons commencé par un tour au marché.
Puis nous nous sommes rendus au Kraton qui est le palais du sultan.
Il s’agit d’une cité fortifiée possédant un marché, des écoles, des mosquées, des ateliers de batik…
Nous avons pu avoir une démonstration de peinture utilisant la méthode du batik.
Ils trempent le tissu dans une teinture en commençant par les couleurs les plus claires. Puis ils protègent au fur et à mesure grâce à de la cire les couleurs qu’ils veulent garder. Ils recommencent l’opération avec des couleurs de plus en plus foncées. Nous avons même pu essayer.
Par la suite, nous avons pu avoir une explication sur la fabrication de marionnettes ainsi que leurs significations.
Autrefois, elles étaient fabriquées en papier et maintenant en cuir de buffle .
Les différents ornements symbolisent les différents éléments (l’air, le feu, l’eau et la terre). Chaque couleur possède une signification (loyauté, spiritualité, fertilité…).
Ils utilisent 4-5 poinçons de tailles différentes en fonction de la taille des trous qu’ils veulent faire.
A Yogyakarta, le transport local est le becak. Il s’agit d’une banquette deux places poussée par un vélo ou une moto. Nous l’avons testé.
Lorsque nous y étions, c’était la date anniversaire du départ définitif des hollandais après des années de guérillas.
Les garçons ont été invités à venir sur scène faire quelques pas de danse.
Malioboro street est une rue qui s’anime le soir autour des musiciens et danseurs.
Proche de Yogyakarta, se situe le temple de Borobudur. Le deuxième jour, nous nous y sommes donc rendus. Il s’agit d’un temple bouddhiste. Il a été construit entre 750 et 850. Avec le déclin du bouddhisme et le déplacement du pouvoir à l’est de Java, Borobudur fut oublié. Il fut recouvert petit à petit par la végétation et les cendres venant du volcan Mérapi. Il fut redécouvert par des colons britanniques en 1814 mais il a fallut attendre bien plus longtemps pour la reconstruction. Borobudur est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1991.
Il possède six terrasses carrées surmontées de trois terrasses circulaires. Le dernier niveau symbolise le nirvana éternel. Sur les murs se trouvent des sculptures représentants différentes scènes.
Les trous terrasses circulaires sont recouvertes de dizaines de stupas